La ciutat d'Orà, encara sota administració francesa, és assotada per una estranya malaltia que de seguida esdevé una veritable d'epidèmia. Als habitants, els costa d'acceptar-ho, perquè un cas com aquest sembla un anacronisme, però no hi ha dubte: es tracta de la pesta. Es decreta el tancament i la incomunicació de la ciutat, que haurà d'afrontar la situació amb les úniques defenses que té: els éssers humans que li plantaran cara.
«En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité.» Albert Camus.
Las numerosas referencias que pueden encontrarse en los ensayos de Albert Camus (1913-1960) a personajes de «Los demonios» (L 5567 y L 5568) revelan con claridad que sintió siempre especial fascinación y aprecio por esta novela en que F. M. Dostoyevski plasmó sus grandes obsesiones, en buena parte coincidentes con las del autor francés. Basándose en ella (sobre todo en la «Confesión de Stavroguin» y en los apuntes del autor ruso), y tras varios años de trabajo tenaz, Camus acabó escribiendo LOS POSESOS, obra dramática estrenada en 1959 que sitúa sobre el escenario, como él mismo apuntó, «esas almas desgarradas o muertas, incapaces de amar y que sufren por no poder hacerlo, que quieren creer y les es imposible, las mismas que pueblan hoy nuestra sociedad y nuestro mundo espiritual».